Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 mai 2009 6 16 /05 /mai /2009 21:10



http://www.viddler.com/explore/Belphi/videos/60/


un peu d'histoire ... et sans nostagie d'un monde "meilleur" !!
Partager cet article
Repost0
2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 20:29
























DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN DE 1789
 

Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution, et au bonheur de tous. En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être Suprême, les droits suivants de l’homme et du citoyen.

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune.

Article II

Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.

Article III

Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d’autorité qui n’en émane expressément.

Article IV

La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres Membres de la Société, la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la Loi.

Article V

La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas.

Article VI

La Loi est l’expression de la volonté générale. Tous les Citoyens ont droit de concourir personnellement, ou par leurs Représentants, à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse. Tous les Citoyens étant égaux à ses yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité, et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.


Article VII

Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout Citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance.

Article VIII

La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu’en vertu d’une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.

Article IX

Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s’assurer de sa personne, doit être sévèrement réprimée par la Loi.

Article X

Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la Loi.

Article XI

La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi.

Article XII

La garantie des droits de l’Homme et du Citoyen nécessite une force publique : cette force est donc instituée pour l’avantage de tous, et non pour l’utilité particulière de ceux auxquels elle est confiée.

Article XIII

Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les Citoyens, en raison de leurs facultés.

Article XIV

Tous les Citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs Représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée.

Article XV

La Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.

Article XVI

Toute Société dans laquelle la garantie des Droits n’est pas assurée, ni la séparation des Pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution.

Article XVII

La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l’exige évidemment, et sous la condition d’une juste et préalable indemnité.


Article premier
Partager cet article
Repost0
2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 13:03
 
Le chant ... de Nous !

Ami, entends-tu le vol noir des patrons qui reviennent ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays, d'la misère ?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme.
Ce soir les voyous connaîtrons le prix du sang et les larmes.

Montez de la mine, descendez des collines, camarades !
Sortez des usines, des ministères, les fusils, les grenades.
Ohé, les traders, les banquiers et actionnaires, filez vite !
Ohé, exploiteurs, attention à la faim qui nous habite...

C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses, la vengeance qui nous pousse, la misère.
Il y a des quartiers où les gens au creux des lits font des rêves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève...

Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qu'il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place.
Demain tous nos pleurs sècheront au grand soleil sur les routes.
Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute...

Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ami, entends-tu le vol noir des salauds qui reviennent ?
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh...

 

Partager cet article
Repost0
2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 08:39
Je voulais, ici, remercier tous les "pov' cons" et les autres de m'avoir fait partager une agréable journée du 1er mai !

En effet, j'étais surpris que tant de gens se sentent (ou peu) incompris par le p'tit nicolas et ses quelques copains de jeux. Mais faut reconnaitre qu'à défaut de nous sortir de la merde, il réussi à rendre la ville aux piétons !

Certes, quelques esprits chagrins, dont je fais parti, aurait préférer aller conter fleurette à leur chère et tendre, offrir un vrai brin de muget des bois, pouvoir partager une table entre amis, mais... (soupirs) le p'tit nicolas nous a donner rendez vous, et je ne me sentais pas le courage de refuser.

Cela m'a permis de partager des "merguez frites" qui valaient bien les petits fours servis dans les pince fesses, et le ciel bleu n'avait pas à rougir des dorures de la République.

Juste quelques ombres au tableau : "les pit bulles". Ces hommes de l'Ombre, le coté obscur du pouvoir, à qui l'on promet ripailles et batailles. Leur festin : vos enfants ! Le "hasard m'a permis d'observer leur manière de chasser...
D'abord repérer la "Proie", l'isoler de son "groupe", l'entrainer à l'écart du Peuple (rue quasi déserte !!) Et bien sûr attendre .... pourquoi me direz vous ? simplement pour attirer le groupe, et quelques autres indignés. Ha oui, je certifie que la "Proie" ne faisait que scander "à bas la répression" et était coiffé façon punk (celui de la pub vivagel.. ou vive le gel je ne sais plus..).

Toujours est il, qu'après avoir demandé la libération de "Marie Jeanne" et de la proie, par la tribu de plus en plus indignée et nombreuse, les molosses se sont rués pour assouvir leur faim...

Tout cela se traduit ensuite par ces quelques lignes dans la presse "officielle" : bilan mitigé sur le nombre de mécontents et quelques arrestations en marge de la manifestation !

Ha oui ! concernant la presse, je remercie vivement "BFM" d'avoir couvert l'évènement d'une manière toute professionnelle. La journaliste et le caméraman, ont touné le dos (c'est pas une image) à la manoeuvre de kidnapping, d'encerclement et de provocation des molosses... Son commentaire devait être "Tout va bien en Sarkozye, dormez braves gens !!!"

Voilà, ensuite je suis rentré, en rêvant au Grand Soir, et de longues marches en compagnie de ces miliers de gens fort bien sympathiques...

Partager cet article
Repost0
5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 08:35
 

Mais cessez donc monsieur S... de fustiger les patrons avec vos mots aux relents populistes, les pieds englués dans vos mensonges ! Laisser le bon peuple s'occuper du grand capital, auquel vous appartenez , Vous qui futes élu que sur la foi du mensonge et de la fourberie, !! Continuez simplement à passer aux tiroirs caisses en attendant de leur offrir la vie et la sueur des travailleurs !


J'aimerais, par défi, vous proposer de faire un acte symbolique vers les masses laborieuses (- 3000 € par mois) ! Faites supprimer la TVA (5,5 %) sur les produits de première nécessité (eau, lait, pain), en imposant la baisse de prix correspondant ....


Vous qui bramez haut et fort que vous allez mettre à genoux les patrons voyous, mettez juste un frein au train de vie de vos Sinistres (ou Ministres) complices, réduisez simplement leurs avantages liés à leur (dys)fonction.


Vous ne lirez jamais, ces quelques mots, exprimant un raz le bol, et c'est tant mieux, car comme disait si judicieusement Monsieur Guitry, et adapté au (dé)goût du jour : vos paroles, je les écoutent d'un derrière distrait ….

Je ne vous salue pas, non plus, monsieur S..., par respect pour celles et ceux que vous, et vos ami(es), méprisez !!

Partager cet article
Repost0
5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 08:08
link

Parait que le pays est à feu et à sang....
cela me rappelle de triste mémoire, qu'en 2005, les images diffusées ont
aidé à la prise de pouvoir par un coup détat "médiatique" à défaut de "démocratique"

j'assume mon rejet d'une force militaire, et ce qu'elle que soit son nom, et ce
à cause d'elle :



comme tant d'autres d'anges, NUL ne saurait se prévaloir, d'avoir droit de vie ou de mort sur Elle !!

Partager cet article
Repost0
5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 07:55
 

Mes premiers pas, me guidèrent vers le petit village niché entre la plaine et les étangs.

Ce village se faisait appeler au Moyen Age « Ver Pavum1 ». Il a porté, entre autre le nom de « Val Petit » avant la révolution de 1789. Il est situé dans le département de l'Essonne.

 

J'ai rendez vous avec quelques historiens contemporains ou ayant vécus aux siècles passés, des anonymes parfois, mais toujours vivant à travers leurs écrits ou leurs récits, transmis de générations en générations pour que vive la « petite histoire »

 

Mes yeux aperçoivent en premier lieu, le clocher d'une « église romane ». Voilà que s'approche un homme, qui sera mon guide durant ce voyage et ce à travers ses nombreux articles dans les brochures locales Qu'il en soit, particulièrement remercié ici. Monsieur Guy Leclerc.

 

Avant de nous intérresser au monument, à proprement parler, nous prenons le temps de nous porter à Longpont-sur-Orge et y feuilleter le cartulaire, pour y extraire le contenu d'une charte datée de 1150 où l'on peut y lire :

 

« Maitre Adam, fils de Trevin de Forges, donna à Dieu et à Sainte Marie de Longpont et aux moines de ce lieu, tout ce qu'il avait à Vert le Petit : la moitié de l'Église, du droit de sépulture et de la dîme2 et onze hôtes3.
Ce don ainsi fait, son frère Milon ne voulut pas l'abandonner, mais le garda en son pouvoir un certain temps. Enfin, pourtant, il se repentit de cette action et reconnut avoir mal agi. Il se réconcilia avec les moines et leur abandonna une partie de son propre héritage, à savoir un arpent de terre, la moitié des cierges et des sépultures, un tiers de la moitié des tourteaux4, ainsi que des offrandes et toute dîme sauf le chanvre, le lin ainsi que la laine ; cela il le loua et l'abandonna à son frère Philippe et à leurs sœurs Adélaïde et Agnès. De cela, Milon, déjà cité, Philippe et leurs sœurs Adélaïde et Agnès firent don à l'autel de Sainte-Marie »

 

Si l'on considère que le texte du cartulaire de Longpont-sur-Orge est l'un des plus anciens, il convient toutefois de préciser que la région Ile-de-France (actuelle 2009) appartenait de droit aux Rois de France.

 

Quelques années avant sa mort, Pépin le Bref (715-768) fit don de Montlhéry et des terres dépendantes, dont Vert le Petit, aux moines de l'Abbaye de Saint Denis. Les évêques de Paris les cédèrent, en 960, au Grand Baron Bouchard. En 1075 Hodierne, la femme de Guy 1er, petit fils du Baron Bouchard, fit entreprendre la construction de la basilique de Notre Dame de Longpont. Ils eurent huit enfants, dont Milon 1er. Il s'agirait, donc, du 2ème fils de ce « Milon » qui fit don, contre son gré, de Vert le Petit, aux moines de Longpont-sur-Orge ? Pourtant ce « Milon II », fut exécuté par son cousin Hugues de Crécy en 1108. Le texte de Longpont-sur-Orge fait il référence à des années antérieures ?

 

Qui était ce « Saint Martin » qui donna son nom à de nombreuses églises ? C'est un Évêque de Tours (316 - 397) ayant parcouru la Gaule et évangélisé surtout les campagnes restées païennes5.

Monsieur l'Abbé Lebeuf, qui nous a rejoint avec d'autres historiens, apporte son avis : « L'Église paroissiale titrée de Saint Martin est assez belle, c'est un bâtiment d'environ de la fin du XIII ème siècle, dont cependant la dédicace n'a été faite qu'en 1538 par Jehan Limel Évêque de Sébaste, suivant la permission de l'Evêque de Paris ».

 

 

Si l'on se réfère au contenu du cartulaire de Notre Dame de longpont, où il est déjà question de l'Église, on constate une « incohérence » avec ce qu'en dit l'Abbé Lebeuf qui parle, lui, de la fin du XIII ème siècle. « Incohérence » ? peut être pas, car il semblerai bien qu'un premier édifice ait été construit sur le même lieu, puis démoli afin d'y reconstruire l'Église que nous connaissons aujourd'hui. Compte tenu de la différence des dates, des fouilles seraient nécessaires pour apporter une, ou plusieurs réponses à la question suivante : « Existait il une première Église, et/ou s'agissait il d'un ancien lieu de cérémonies païennes ? »

En effet, durant la période où la Chrétienté s'implante en Gaule, celle ci fait construire, sur les « lieux de cérémonies païennes », des monastères, églises, etc... afin d'instaurer sa suprématie.

 

Monsieur le Baron Ferdinand de Guilhermy, savant auteur de tant de travaux précieux sur nos antiquités nationales, Itinéraire archéologique de Paris, quant à lui nous exprime son point de vue : « Élégante Église, dont le style se rapporte aux dernières années de Saint Louis (1214-1270).

 

Monsieur F. Martin, nous dit : l'Église actuelle de Vert le Petit, ne produit pas dans son ensemble extérieur l'effet d'un monument bien riche, par son style architectural. Son frontispice6 surtout est de la plus simple et plus rustique construction.

 

L'Église surplombe la place, du village, de toute sa force romane. On imagine sans peine qu'elle ait pu faire face au temps et aussi, parfois, à la folie destructrice des hommes. Les édifices religieux, en général, ont ils un pouvoir divin, leur permettant de résister au temps ? Mais ceci serait un long débat, que nous ne pouvons engager ici par respect du lecteur.

 

Nous inviterons donc le visiteur/lecteur, par commencer notre visite par l'entrée principale (non visible de la place, mais coté de l'école primaire) utilisée pour les « grandes » cérémonies. Une rosace surplombe la porte à deux battants. Au faîte de ce coté se trouve une croix en pierre avec, en dessous, deux dates 1880 - 1890. Ce coté ci, comporte quatre contreforts. Deux parterres de fleurs ont été ajouté, ces dernières années, de chaque coté de la porte.

 

De là, si nous continuons notre visite, le coté gauche est des plus simple avec cinq contreforts, deux ronds de bœufs, une verrière et un vitrail, tous deux en forme d'ogive.

 

Nous poursuivons notre tour et nous arrivons sur la place où se trouve une avancée, la sacristie, éclairée par une demie fenêtre, surplombée de trois grands vitraux encadrés par deux verrières et, au dessus du tout, une rosace. Quatre contreforts soutiennent ce coté ci. N'oublions pas, pour l'anecdote, une fontaine à eau avec sur la plaque d'identification avec une « tête de diable » !

 

Enfin, pour terminer notre visite extérieure, la partie la plus intéressante, architecturalement parlant, comporte une verrière en ogive, une tourelle, quatre contreforts, le clocher et la porte habituellement utilisées pour les offices. Cette porte était surmontée d'un auvent. L'ouverture devait être plus grande, car des pierres blanches en sont un témoignage. Deux rangées d'arbres agrémentent ce coté ci !

 

Jusqu'au milieu du XIX ème siècle, le cimetière entourait l'Église. On y accède dorénavant par la rue de la Liberté, ancienne rue de la Croix. L'horloge, la fenêtre de la sacristie on été déplacées au début du XX ème siècle. De nombreuses modifications ont été apportées à l'Église au fil des années, comme nous le fait remarquer Monsieur Martin : « Il est possible que sa simplicité est due à quelques reconstructions »

 

 

Les Cloches : La plus imposante mesure 1,05 mètre de diamètre et pèse 650 kilos. Elle donne la note « sol ». Elle est utilisée pour les offices et les cérémonies. En 1958, elle fut remise en place, après que l'on s'aperçut qu'elle était fendue. La « Maison Georges Paccard » d'Annecy-le-vieux fut chargée de la fonte et mise en place.

Face au soleil levant, elle porte l'inscription suivante : « l'an 1958, j'ai été bénie par Mr Assemaine, vicaire général de Versailles et nommée Marie-Thérèse Jeanne par Isidore Genneno et Marie Thérèse François, Henri Vincent curé de Vert le Petit, Raymond Monniot maire, Marcel Charon adjoint ».

 

Ainsi, nous avons fait rapidement le tour extérieur de l'Église.

 

Pénétrons, et observons les vitraux.

 

F. MARTIN nous dit qu'en 1887, existait dans le bas coté gauche, une Sainte Geneviève et Saint Louis (la Sainte Geneviève avait été déplacée dans le coté sud plus tard). Elle a été remplacée par une verrière moderne due au talent de Monsieur Marius PETIT (1976).

 

A la Chapelle Nord et la Chapelle Sud, les verrières représentant la Vierge et Saint Martin, ont également disparu et ont été remplacées par des verres colorés.

 

Par contre, les fenêtres du chevet représentent toujours Saint Pierre, le Christ et Saint Paul et ce depuis 1895.

 

La Rosace Ouest, représentait une ornementation végétale. Elle a été également remplacée par une verrière au cœur de laquelle figure la colombe du Saint Esprit. Comme pour la Sainte Geneviève, le carton est de Monsieur Marius PETIT (1976).

 

Continuons maintenant par la Chapelle Sud. L'Abbé Lebeuf, nous dit que dans la Chapelle opposée (donc coté sud) se trouve une pierre tombale sur laquelle on peut lire :

« En ce lieu repose Noble Homme Esme Jacquelot vivant écuyer Seigneur de Ninvillier et de Valpetit en parties, Mareschal des logis de la compagnie de Monsieur de Palaiseau lequel trépassa le jour de la Toussaint 1590 à 11heures du matin à l'âge de cinquante ans et a laissé 6 enfants. Priez Dieu pour son âme »

 

La compagnie de cinquante hommes d'armes dans laquelle Edme Jacquelot servait comme maréchal des logis, sous les ordres de Claude Harville, seigneur de Palaiseau, combattait avec son chef, auprès de Henri IV, à la bataille d'Ivry, qui fut gagnée le 14 mars 1590 (guerres de Religion).

 

F. Martin, nous dit quant à lui : « La Chapelle du bas coté droit, est dédiée à Saint Martin, évêque de tours. Le grand Saint est représenté au vitrail, On remarque dans cette chapelle la pierre tombale d'Edme Jacquelot »

 

Depuis, cette pierre tombale a été relevée le long du mur du clocher.

 

 

 

Les tableaux.

 

Au bas de la nef, une fuite en Egypte (ni signée ni datée). De l'autre coté, une descente de croix signée Layraud.

 

A la tribune deux tableaux, dont un représente Sainte Geneviève et un autre le martyre de Sainte Justine. Les deux sont signés « F. Lucas le 05 janvier 1846 ».

 

En 1887, ces tableaux étaient de part et d'autre du choeur, dans les chapelles de Sainte Geneviève et de Sainte Justine. Ces deux chapelles ont disparu et les tableaux sont malheureusement dans un état précaire.

 

Les statues.

 

Nous ne pouvons que déplorer, qu'il n'existe aucune statue originale, mais seulement des copies ou des projets en plâtre.

 

Au fond de la nef une « Pietà ».

 

Dans le collatéral droit l'on aperçoit « Saint Antoine de Padoue, la Vierge avec l'Enfant Jésus dans une crèche ».

 

Dans le collatéral gauche, le visiteur peut recontrer «  Saint Joseph, Sainte Thérèse, le Curé d'Ars et Saint François d'Assise ».







1Vert le Petit

21/10 ème des récoltes et des troupeaux

3Familles de serfs affranchis

4Banalités sur le pain

5Nom latin pour désigner les paysans

6Face principale

 
Partager cet article
Repost0
19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 07:00
A découvrir !

link
Partager cet article
Repost0
7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 22:17

UNION INTERFEDERALE DES AGENTS DE LA

FONCTION PUBLIQUE FORCE OUVRIERE

CIRCULAIRE

 

 

- 2009 n° 04

MULTILATERALE DU 3 MARS 2009

L’ordre du jour de cette réunion était « l’agenda social de la Fonction publique ».

Pour FO il s’agissait surtout d’obtenir des réponses concrètes aux revendications des

fonctionnaires et agents publics.

FO a fait la déclaration suivante :

FO souhaite rappeler la très forte mobilisation du 29 janvier dernier, et inscrit cette

rencontre d’aujourd’hui dans ce contexte.

La crise financière entraînant une crise sociale, les tensions sont fortes y compris dans la

fonction publique.

Les agents n’acceptent pas que seules les banques et des entreprises de l’automobile

bénéficient du soutien de l’Etat.

La crise sociale s’installe, en témoigne la situation en Outre Mer et les appels à mobilisation

dans les secteurs de la Santé, de la Police etc.

Pour nous il est nécessaire de relancer l’économie aussi par la demande. Il faut donner du

pouvoir d’achat aux salariés afin de leur permettre de consommer donc de permettre aux

entreprises de produire et par conséquent d’embaucher.

POUVOIR D’ACHAT

Un engagement a été pris début 2008 qui consiste à augmenter le point d’indice fonction

publique de +0,5% au 1

 

er juillet 2009 et + 0,3% au 1er octobre 2009.

Ces « 0,8% » ne font en réalité que 0,33% en moyenne sur l’année 2009 …

FO demande une augmentation immédiate et l’ouverture de nouvelles négociations

salariales.

Nous refusons des solutions en trompe l’oeil comme l’intéressement car, d’une part, la

fonction publique n’est pas une entreprise privée et n’a pas vocation à dégager des

bénéfices et, d’autre part, parce que cet intéressement est assis sur des suppressions

d’emplois (30 000 en 2009).

En revanche il existe des injustices flagrantes dans l’attribution des taux d’indemnité de

résidence qui varient de 1 à 3, par exemple en région PACA. FO souhaite un examen de

ces situations.

GRILLES INDICIAIRES

Concernant la catégorie B, nous exigeons d’être associés aux négociations.

FORCE OUVRIERE réclame aussi d’avoir connaissance d’une vision globale du dossier

(refonte des catégories A, B et C) pour une véritable amélioration de l’ensemble de la grille.

EMPLOI

Nous réclamons l’abandon des suppressions d’emplois prévues en 2009 à hauteur de plus

de 30 000. Nous avons toujours refusé ces suppressions d’emplois qui pour nous signifient

l’externalisation ou la suppression de services publics. Aujourd’hui, en période de crise

économique, il est de la responsabilité de l’Etat de jouer le rôle d’amortisseur social et

d’éviter le chômage à 30 000 personnes. Renoncer à la suppression de 30 000 postes ce

n’est pas créer de l’emploi public comme le déclare le gouvernement, mais c’est renoncer à

détruire 100 emplois supplémentaires par jour.

D’autant que la France a résisté par le passé et résiste à la crise actuelle mieux que

d’autres, grâce notamment à ses services publics forts !

Le signe d’ouverture fait dans le secteur de l’enseignement supérieur doit en appeler

d’autres dès 2009.

ÉTAT

RGPP

 

 

(REVISION GENERALE DES POLITIQUES PUBLIQUES)

Pour FO, la RGPP vise à réduire les missions de service public et les emplois dans la

fonction publique. De plus, la décentralisation de l’Etat au niveau territorial casse le

caractère national de la fonction publique de l’Etat.

Or, pour FO, c’est ce caractère national qui préserve l’égalité de traitement des citoyens

d’une part, des agents de l’autre.

Le débat sur la RGPP a été confisqué par le pouvoir exécutif sous la férule de la présidence

de la République. Aucun débat public n’a été organisé et la RGPP, réforme fondamentale,

est menée à coup de circulaires ministérielles !

FO demande un débat public sur la fonction publique : son champ, ses missions, son

organisation etc.

La RGPP est aussi un vaste plan de redéploiement pour les fonctionnaires, synonyme de

mobilités forcées et d’incitations au départ avec la réorganisation des services de l’Etat et la

réduction de sa représentation dans les départements. La RGPP apporte beaucoup

d’inquiétudes aux fonctionnaires. Ils comprennent qu’ils seront contraints à la mobilité y

compris géographique. De plus les agents ne savent pas à quel ministère ils seront

rattachés, quelles seront leurs conditions d’emploi, de travail, leurs congés, leurs horaires,

leurs indemnités etc.

D’autant que le projet de loi mobilité, toujours en instance de passage à l’Assemblée

Nationale, en rajoute dans la coercition, en portant atteinte à la garantie d’emploi du

fonctionnaire. La disposition de réorientation professionnelle permettra en effet à

l’administration, de se séparer de fonctionnaires dont l’emploi sera supprimé.

FO demande instamment le retrait du projet de loi mobilité, notamment des articles 7

(réorientation professionnelle), 8 (cumul d’emplois à temps non complet) et 9

(recours aux contractuels et intérimaires)

 

 

HOPITAL

La situation de l’hospitalisation publique se dégrade, notamment du fait de la politique

d’étranglement financier des établissements.

Nous demandons l’ajournement du projet de loi « hôpital, patients, santé et territoires ».

CONDITIONS DE TRAVAIL

Concernant la négociation sur les conditions de travail qui devrait s’ouvrir prochainement,

l’UIAFP-FO sera particulièrement vigilante sur un aspect que le gouvernement veut

maintenir concernant le contrôle des arrêts de travail.

L’UIAFP-FO exige aujourd’hui des réponses concrètes sur :

l’augmentation du point d’indice

les emplois

les réformes (RGPP et projet de loi mobilité)

M. Woerth a prononcé une déclaration qui reprenait les objectifs et thèmes

gouvernementaux, et tenté d’expliquer en quoi les fonctionnaires n’étaient pas touchés par

la crise actuelle.

Sur les effectifs, le ministre a indiqué que la crise rendait plus urgente encore la

« modernisation » de la Fonction publique, et le non remplacement d’un fonctionnaire sur

deux … ?

Le ministre a listé 4 axes de travail pour 2009 :

1)

 

recrutement : contenu des concours, classe préparatoires intégrées

2)

 

gestion des carrières : mise en place de la Fonction publique de métiers (mobilité,

réduction du nombre de corps) ! ; santé et sécurité au travail (négociation en avril)

3)

 

rémunération :

Le ministre a décidé de la reconduction de la GIPA pour 2009.

A l’évolution envisagée du point d’indice (+0,5% au 01/01/09 et + 0,3% au

01/10/2009), le ministre a opposé le chiffre d’inflation prévu pour 2009 : 0,4 % …

Ainsi, les fonctionnaires seraient gagnants …

Concernant les grilles indiciaires : la réforme de la catégorie B devrait aboutir d’ici

avril. Le gouvernement ouvrira alors la négociation sur la catégorie A, en tenant

compte des travaux en cours concernant les enseignants et les infirmières.

M. Woerth a fait ensuite un point sur la PFR (prime de fonction et de résultat) et

indiqué son souhait de l’étendre à toute la catégorie A hors enseignants.

Par ailleurs il propose une concertation sur … l’intéressement collectif !

4)

 

dialogue social : calendrier électoral ; moyens syndicaux ; CAP !

FO a réagi à cette présentation en indiquant que nous n’avions pas les réponses

attendues par les agents. Aucune inflexion n’est apportée sur le point d’indice, les

suppressions d’emploi, les réformes (RGPP et loi mobilité).

Après que tous les syndicats se soient exprimés, un rappel des revendications

communes a été fait au nom de l’ensemble des organisations syndicales sur :

l’arrêt de la politique aveugle de suppressions d’emplois et un moratoire immédiat

sur celles contenues dans le budget 2009,

l’augmentation significative de la valeur du point et la réévaluation de l’ensemble de

la grille indiciaire pour améliorer la carrière des agents,

le retrait de projets porteurs de lourds reculs pour la population et les personnels, et

qui se traduisent notamment par des délocalisations et des fermetures massives de

services de proximité, et l’aggravation des conditions de travail,

les moyens nécessaires à la pérennisation du financement des missions publiques

en lieu et place de l’actuelle politique d’austérité imposée aux services de l’Etat, aux

collectivités locales et aux établissements hospitaliers.

A ces légitimes revendications, le ministre a rétorqué qu’en temps de crise il fallait faire

preuve d’un «

 

surcroît de civisme et pas d’un surcroît de revendications » !

Il a alors listé quelques thèmes supplémentaires pour lesquels il pourrait avancer à

l’occasion de la négociation salariale du printemps : l’indemnité de résidence, les tickets

restaurants, la protection sociale complémentaire, l’action sociale, le compte-épargnetemps,

les non titulaires. Il va également regarder la possibilité d’avancer le versement

des 0,5% prévus au 1

 

er juillet 2009.

L’ensemble des 8 organisations syndicales de fonctionnaires s’est entendu pour

déclarer au ministre son mécontentement et pour appeler à la mobilisation du 19 mars.

Le ministre a indiqué qu’il nous enverrait dans quelques jours un document qui

retracerait l’agenda social et les éléments qui justifient la position du gouvernement sur

les emplois et les salaires …

TOUS EN GREVE LE 19 MARS 2009 !

.

46, rue des Petites Ecuries 75010 – PARIS

(Tél. : 01.44.83.65.55)

5 mars 2008

Partager cet article
Repost0
7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 12:31
Au hasard de vos blogs, l'envie moi aussi de vous rappeler, et moi de même
une série des années 70 !! début


link
Partager cet article
Repost0