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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 08:25

Un proverbe dit qu'une vie dure 60 minutes. Voilà qu'à ce jour, l'aiguille des secondes a fait 50 fois le tour du cadran. Je voudrais savoir ce que nous réservera les 10 dernères secondes ?

 

Je pense, parfois, qu'il serait judicieux d'être fixé avant les derniers pas, pour pouvoir se mettre en quête de l'essentiel.

Oh ! bien sûr, nous ne voyons jamais le mur, et nous aimons imaginer ce qu'il nous cache ... sans regarder de l'autre coté cependant.

 

Et le mur ? me direz vous ! Ce mur ... C'est la ligne qui sépare les autres de soi. Ce mur se construit par chacun, y

déposant sa pierre, une à une ... Pour se protéger, s'isoler, s'enfermer etc...

 

Nous sommes tous, à quelques exceptions près, les maçons de notre vie ! Les quelques exceptions sont des voyageurs. J'aurais aimé être de ceux là dès la première seconde de ma vie.

 

Un voyageur ne construit pas de frontières, il les traverse en semant et récoltant çà et là des idées, des fleurs, des espoirs.

 

Il a cependant des ennemis : les Maçons, qui veulent l'enfermer dans des tours de rêves, des palais de mensonges. Ils le retiennent dans leurs griffes d'acier et de verre. Lui vendent de faux espoirs, des besoins éphémères.

 

Ce matin, lorsque ma montre a sonné ses 50 coups, je me suis éveillé. Sortir d'un long sommeil est douloureux.

J'ai vu quelques voyageurs ... en faisais tu parti ? J'ai déposer ma montre, ne pris aucun bagage, laissant derrière moi le superflu. D'abord un pas ... hésitant ... puis un autre, ensuite tout va tout seul, enfin presque !

Mes chaines se sont brisées, car j'avais oublié où j'avais caché les clefs.

 

Les maçons, avec leurs cris, leurs menaces et leurs pleurs ont voulu me retenir. Un des leurs partant, ce sont des pierres en moins dans leurs coeurs et sur leurs murs. Plus j'avancerais, moins le poids de leur fardeau se fera sentir. Je ne veux plus de leurs villes de chimères, de leurs barreaux aux fenêtres, de leurs barbelés, où les rires des enfants se sont transformés en pleurs des parents ! Même le bruit du vent et les chants des oiseaux n'ont plus le droit de cité, ailleurs que dans leurs réserves.

 

Lorsqu'enfin j'atteindrais le chemin, j'espère croiser le tien et faire quelques pas à tes cotés, le temps qu'il faudra.

 

Peut être les 10 dernières minutes ...

 

La vie ne dure que 60 minutes, que ferons nous des 10 dernières secondes ?

 

23 mai 2011

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